Sveinn Andri Sveinsson, l’avocat de Sindri Snær Birgisson, a déposé aujourd’hui une ordonnance de rejet de l’affaire de terrorisme contre Sindri Snær et Ísidór Nathansson devant le tribunal de district de Reykjavík.
L’ensemble du dossier est couvert par l’ordonnance de non-lieu. Tant pour la partie terroriste de l’acte d’accusation que pour la partie relative aux armes.
Rapport détaillé
Lors de l’audience d’aujourd’hui, Sveinsson a donné une explication détaillée. Le juge a évalué l’affaire comme une audience spéciale devant se tenir sur les formalités de l’affaire et s’il existe une raison de classer l’affaire.
Comme indiqué, de nouvelles accusations ont été portées contre Birgisson et Nathansson, mais le volet terroriste de l’affaire a déjà été classé une fois.
Une audience sera prévue le 20 septembre pour les formalités du dossier, avec une audience préliminaire dans l’affaire elle-même le 14 septembre.
L’accusation a présenté une liste d’une trentaine de témoins. La liste comprend des policiers, ainsi que des proches de Birgisson et Nathansson.
Sveinn Andri Sveinsson et Karl Ingi Vilbergsson au tribunal de district aujourd’hui.
La charge n’est toujours pas claire
Sveinsson affirme que l’ordonnance de licenciement est en partie basée sur les mêmes critères que l’ordonnance de licenciement précédente.
« Les accusations ne sont toujours pas claires et les mesures correctives prises ne suffisent pas », déclare Sveinsson. De même, il existe une exigence particulière concernant l’achat de munitions. Il considère que des accusations ont déjà été déposées contre la partie délit d’armes des accusations. « Elle repose sur le principe de l’interdiction de la double procédure pénale », explique Sveinsson.
A cette époque, seul Sveinsson, qui était l’avocat de Birgisson, avait déposé une demande de non-lieu. Mais il a été noté lors de l’audience qu’une réclamation similaire était attendue de la part de Nathansson.
Des ordonnances de non-lieu dans l’ensemble de l’affaire ne sont pas attendues
Lorsqu’on lui a demandé si cette demande de classement sans suite était une surprise, Karl Ingi Vilbergsson, procureur du bureau du procureur, a répondu que c’était en partie le cas.
« Je m’attendais à une sorte d’ordonnance de non-lieu, et non à un classement sans suite de l’affaire dans son intégralité », explique Vilbergsson.
Il se dit d’accord pour finaliser les formalités avant de se rendre à l’audience principale.
« Il est préférable de ne pas dépenser beaucoup d’argent en auditions et autres choses si l’affaire est ainsi rejetée ultérieurement », déclare Vilbergsson.