Hier soir, les autorités islandaises ont recueilli Yazan Tamimi, un garçon de 11 ans originaire de Palestine et atteint de la maladie de Duchenne, à Rjóðrið, dans le service de soins infirmiers et de réadaptation de l'hôpital de Landspítali pour enfants handicapés chroniques, où il dormait.
Le garçon et sa famille doivent être évacués du pays ce matin.
C'est ce qu'a confirmé Albert Lúðvígsson, l'avocat de la famille, dans une interview accordée à mbl.is. Une manifestation rapide organisée par l'organisation No Borders a commencé à l'aéroport de Keflavík, où les manifestants protestent contre l'expulsion.
La police refuse de donner des informations à l'avocat
Lúðvígsson a été informé de son expulsion vers minuit. Le personnel de l'hôpital a alors contacté le défenseur des droits des personnes handicapées et l'a informé que la police était venue chercher Yazan à l'hôpital.
La police a refusé de donner à Lúðvígsson des informations sur cette affaire. Elle ne lui a même pas confirmé que Yazan et sa famille avaient été arrêtés et qu'ils seraient expulsés aujourd'hui.
Il n'a donc pas reçu d'informations de la part des autorités sur le pays vers lequel Yazan devrait être emmené.
La famille n’a pas eu l’occasion de parler à Lúðvígsson avec l’aide d’un interprète.
Réaction répréhensible
Lúðvígsson affirme qu'il n'est pas nécessaire de demander de telles actions à la police, que Yazan, un garçon de onze ans atteint de dystrophie musculaire, a été réveillé alors qu'il dormait à l'hôpital et qu'il sera maintenu en attente dans des conditions difficiles à Leifsstöð.
Il affirme qu’il s’agit d’une pratique brutale et de pratiques de travail répréhensibles.
Il dit ensuite que c'est dans une zone grise qu'on lui refuse la plupart du temps l'accès à son client.