Les résidents de Grindavík peuvent passer la nuit à leurs propres risques

Les habitants de Grindavík sont désormais autorisés à passer la nuit dans la ville évacuée, mais ils le font à leurs propres risques. Le chef de la police de Suðurnes a décidé d’autoriser les habitants de la ville ainsi que ceux qui y travaillent à y séjourner et à y travailler sans restrictions. Il n’y a actuellement ni eau chaude ni eau froide dans la ville, et l’avis de la police de Suðurnes souligne que Grindavík n’est pas sans danger pour les enfants.

Pas d’eau, de chauffage ou d’écoles

Grindavík (3 600 habitants) a été initialement évacuée en novembre dernier en raison de l’activité sismique et de la menace d’une éruption. Des tremblements de terre et trois éruptions depuis décembre ont ouvert des crevasses dans toute la ville et endommagé des bâtiments et des routes ainsi que des infrastructures électriques et hydrauliques.

L’avis de la police de Suðurnes souligne que les habitants entrent et séjournent dans la ville à leurs propres risques et sont « responsables de leurs propres actions ou inaction ». L’avis souligne que la commune n’est « pas un lieu pour les enfants ou les enfants qui jouent. Il n’y a pas d’écoles opérationnelles et les infrastructures sont en mauvais état. Il n’y a actuellement ni eau chaude ni eau froide dans la ville, même si les autorités s’efforcent de les restaurer.

Le chef de la police ne recommande pas de passer la nuit

Pour entrer dans la ville, les habitants, les travailleurs et les professionnels des médias devront demander un code QR. Il est conseillé à ceux qui entrent dans la ville de s’en tenir aux routes et aux trottoirs et d’éviter de pénétrer dans les terrains ou autres zones ouvertes en raison du risque posé par les crevasses.

« Le chef de la police ne s’attend pas à ce que de nombreux habitants de Grindavík choisissent de passer la nuit dans la ville. Ils sont autorisés à le faire, mais le chef de la police ne le recommande pas », poursuit l’avis.

Le dispositif sera à nouveau revu le 29 février, sauf changements majeurs dans la zone. Le soulèvement des terres se poursuit à Svartsengi, au nord de Grindavík, et de nouvelles éruptions sont attendues.