Les émissions islandaises du transport international en hausse de 95 % en 2022

Les émissions directes de gaz à effet de serre de l’Islande sont restées inchangées entre 2021 et 2022. Les émissions de l’industrie ont augmenté de 2 %, tandis que les émissions du transport international ont augmenté de 95 % entre 2021 et 2022. Il s’agit de chiffres préliminaires sur les émissions de gaz à effet de serre de l’Islande pour 2022, publiés par l’Agence pour l’environnement de Islande.

Le gouvernement islandais s’est fixé pour objectif de réduire les émissions directes du pays de 55 % d’ici 2030 par rapport aux émissions de 2005. Le gouvernement lui-même a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040, tout comme la ville de Reykjavík, la compagnie nationale d’électricité d’Islande. , et l’Église nationale d’Islande.

Lire la suite : Le plan de l’Islande pour devenir neutre en carbone d’ici 2040

Les émissions dont l’Islande est directement responsable ont diminué de 12 % depuis 2005 mais sont restées inchangées entre 2021 et 2022. Les émissions des usines de farine de poisson ont chuté de 485 % en raison des coupures d’électricité qui ont conduit les usines à utiliser des générateurs de secours. Les émissions provenant de l’électricité et du chauffage ont augmenté de 230 % en raison de l’utilisation de générateurs de secours et les émissions du transport routier ont augmenté de 8 % en raison de l’augmentation des ventes de carburant.

L’agriculture islandaise a affiché une baisse de 2 % de ses émissions entre 2021 et 2022 en raison d’une diminution du nombre de moutons, tandis que les navires de pêche ont affiché une diminution de 16 % de leurs émissions en raison de l’achat de moins de carburant en Islande. Il n’est pas clair si les navires ont ainsi acheté davantage de carburant à l’étranger.

Le transport routier, première source d’émissions

Proportionnellement parlant, le transport routier est la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre en Islande, représentant 33 % des émissions dont l’Islande est directement responsable. L’agriculture arrive en deuxième position avec 21,5% et les navires de pêche en troisième position avec 17,3%. La mise en décharge des déchets représente 7,1%, les centrales géothermiques à 6,8%, les équipements de refroidissement à 4,6% et les équipements et machines à 2,1%. Cela laisse 7,5 % des émissions provenant d’autres sources.

Industrie et déplacements internationaux non calculés en émissions directes

Les émissions de l’Islande qui relèvent du système d’échange de quotas d’émission de l’UE ont augmenté de 120 % depuis 2005 et de 2 % par rapport à l’année précédente. La plus forte augmentation des émissions entre 2021 et 2022 dans cette catégorie (9 %) est due à l’augmentation de la production de silicium métal.

Les émissions des transports internationaux ont augmenté de 95 % entre 2021 et 2022 suite à la levée des restrictions de voyage dues à la pandémie de COVID-19. Toutefois, les émissions du transport international dans son ensemble n’ont pas atteint le même niveau qu’avant la pandémie. Le rejet s’élève à plus d’un million de tonnes de CO2 en 2022 alors qu’elle dépassait 1,5 million de tonnes en 2018.

Le transport international comprend les vols internationaux et le transport maritime international. Les émissions sont calculées sur la base du carburant acheté en Islande pour les avions et les navires en provenance d’Islande.