Landsbanki propose aux résidents de Grindavík qui décident de vendre leur appartement ou leur maison à l’État et qui ont un prêt hypothécaire à taux fixe auprès de la banque de conserver les conditions du prêt lors de l’achat d’une nouvelle propriété.
Ceci est indiqué dans un avis de Landsbanki.
Un projet de loi visant à légiférer sur l’achat d’immeubles résidentiels à Grindavík est actuellement devant le parlement islandais, Althingi. Le projet de loi suppose que les habitants de Grindavík puissent vendre leurs logements à Grindavík à Þórkatla, une entreprise appartenant à l’État. Toutefois, le projet de loi ne suppose pas que les prêts accordés aux logements de Grindavík puissent être transférés vers de nouveaux biens immobiliers, c’est-à-dire que les transferts hypothécaires ne sont pas autorisés.
Les taux d’intérêt restent inchangés
« Si un client a un prêt hypothécaire auprès de Landsbanki pour une maison à Grindavík et a fixé le taux d’intérêt sur le prêt pour trois ou cinq ans, il recevra le même taux d’intérêt sur un nouveau prêt hypothécaire tout aussi élevé pour acheter une nouvelle propriété si le taux d’intérêt du prêt (taux d’intérêt du prêt) est comparable au taux d’intérêt du prêt sur une propriété précédente », indique le communiqué.
Le taux d’intérêt restera inchangé pour le reste de la période d’intérêt fixe, après quoi le taux d’intérêt sera libéré selon les conditions initiales du prêt.
Les résidents de Grindvík bénéficient de prêts hypothécaires en tant que primo-accédants
Landsbanki a également décidé que les habitants de Grindvík qui ont acheté leur première maison dans la ville au cours des deux années précédant l’évacuation de Grindvík le 10 novembre 2023 seront exonérés des frais d’emprunt pour les nouveaux prêts hypothécaires comme s’ils étaient des primo-accédants.
De plus, tous les propriétaires d’immeubles résidentiels à Grindavík peuvent bénéficier de prêts hypothécaires allant jusqu’à 85 % du prix d’achat de l’immeuble, comme c’est le cas pour les primo-accédants. La charge de paiement maximale peut atteindre 40 % du revenu disponible, selon la déclaration du Comité de stabilité financière de la Banque centrale d’Islande.