L’accusation demande une peine de 8 ans dans l’affaire Bankastræti

Morgunblaðið rapporte que l’accusation dans l’affaire du Bankastræti Club demande une peine minimale de 8 ans de prison pour Alexander Máni Björnsson en raison d’une attaque au couteau contre trois victimes au Bankastræti Club. L’accusation affirme qu’il existe suffisamment de preuves pour affirmer qu’il y a eu une tentative de meurtre dans cette affaire, même si aucune des victimes n’a subi de blessures mortelles.

L’accusation a cité le recours excessif à la force par le suspect, la violation des conditions de probation et l’absence de remords pour la longue peine, soulignant que certaines des victimes subissent encore les conséquences de l’attaque.

L’affaire, qui constitue l’une des affaires pénales les plus importantes de l’histoire de l’Islande, compte au total 25 accusés. 10 sont accusés de coups et blessures graves et 14 sont accusés de complicité dans l’attaque. Le précédent juridique concernant de telles accusations prévoit un maximum de 20 mois de prison pour coups et blessures graves.

L’accusé a retiré ses aveux

Plus tôt dans la journée, l’accusé Alexander a retiré ses aveux dans l’une des affaires d’agression au couteau dans la discothèque.

Ses aveux retirés concernent l’agression de l’une des victimes, où une artère a été sectionnée en raison d’un coup de couteau à la cuisse. Les experts médicaux ont estimé que l’attaque avait mis sa vie en danger.

Il reconnaît désormais avoir porté moins d’accusations qu’auparavant. Le retrait s’est produit juste avant que l’accusation et la défense ne commencent leur présentation des arguments, et a provoqué une confusion considérable.

Le président du tribunal a exprimé de sérieuses inquiétudes quant à cette décision du prévenu et de son avocat, affirmant qu’elle témoignait d’un manque de respect à l’égard du tribunal et d’autres professionnels du droit impliqués dans la procédure. De plus, les avocats de la défense des autres personnes impliquées dans l’attaque avaient fondé leur défense sur ses aveux.

Le juge a convoqué le procureur et l’avocat du prévenu pour une réunion afin de discuter de l’affaire.