Le ministre de l'Infrastructure a présenté au Parlement un projet de loi visant à réglementer les petits véhicules tels que les scooters électriques. La législation répond aux problèmes de sécurité, car la conduite en état d'ébriété et les accidents sont devenus monnaie courante en raison de leur popularité croissante.
Une limitation de vitesse à 25 km/h
Svandís Svavarsdóttir, le nouveau ministre de l'Infrastructure, a présenté hier au Parlement un projet de loi proposant des amendements au code de la route concernant spécifiquement les petits véhicules tels que les scooters électriques, rapporte RÚV.
La proposition suggère l'introduction d'une nouvelle catégorie de véhicules pour les petits véhicules dans le cadre du code de la route. Il stipule que ces véhicules ne doivent pas être conçus pour rouler à une vitesse supérieure à 25 kilomètres par heure et que tout véhicule dépassant ces limites ne sera pas autorisé dans la circulation.
Conduite en état d'ébriété, les accidents sont fréquents
Comme l'a noté RÚV, avec la popularité croissante des scooters électriques – en particulier les locations à court terme, comme Hopp et Zolo – il y a eu de nombreuses discussions sur les défis associés à ces véhicules, tels que la conduite en état d'ébriété et les accidents. Le projet de loi propose que la conduite d'un tel véhicule soit une infraction punissable si la concentration d'alcool dans le sang dépasse 0,5 pour mille ou si la teneur en alcool dans l'haleine dépasse 0,25 milligramme par litre.
Si le projet de loi est adopté, les enfants de moins de treize ans ne seront pas autorisés à conduire de petits véhicules et ceux de moins de seize ans devront porter un casque.
Modification des réglages de vitesse interdite
Il y a eu des cas de modifications des réglages de vitesse intégrés des scooters électriques et des vélos électriques. De telles modifications permettent aux usagers de dépasser la vitesse maximale indiquée par les véhicules. Le projet de loi propose d'interdire la modification de ces réglages sur les petits véhicules motorisés, les motos légères et les vélos électriques.
Le projet de loi propose également que les petits véhicules soient autorisés à circuler en circulation générale sur des routes où la limite de vitesse ne dépasse pas 30 kilomètres par heure.
La proposition ne suggère pas que la conduite de petits véhicules sous l'influence de l'alcool entraîne la révocation du permis de conduire, note le RÚV.