Les propriétaires de véhicules électriques, à hydrogène et hybrides rechargeables devront payer un tarif kilométrique en 2024. C’est environ un an plus tôt que les propriétaires de véhicules diesel et essence, qui seront facturés au tarif début 2025.
Dans une annonce publiée sur le site Internet du gouvernement, le conseil déclare que la taxe kilométrique fait partie d’un nouveau système et remplacera la taxe spéciale sur l’essence et le pétrole actuellement en vigueur.
Les véhicules électriques, hydrauliques et hybrides rechargeables supportent jusqu’à présent un coût limité d’utilisation du réseau routier et le succès de l’échange d’énergie nécessite que le financement du transport routier soit indépendant des réseaux de combustibles fossiles.
On estime que le coût d’un kilomètre s’élèvera à 6 ISK pour les voitures électriques et à hydrogène l’année prochaine.
Cependant, les véhicules hybrides paieront l’année prochaine une redevance de 2 kilomètres, soit un tiers du montant que les véhicules électriques, car ils utilisent à la fois de l’électricité et des combustibles fossiles et continuent de payer les redevances correspondantes pour l’utilisation de ces derniers.
Conduisez plus de kilomètres par litre de carburant
« Les progrès significatifs dans le développement de voitures plus économes en carburant ont permis aux voitures plus récentes de parcourir beaucoup plus de kilomètres par litre de carburant. Cette évolution a également affaibli la capacité du Trésor à financer l’entretien et la construction des routes, puisque cette génération de revenus repose en grande partie sur une redevance fixe par litre de carburant », indique le communiqué.
Il indique également qu’en mettant en œuvre le nouveau système en deux étapes, les enseignements tirés de la mise en œuvre pourront être appliqués et les dispositions pourront être encore renforcées à l’avenir.
Les véhicules électriques et hybrides représentent près du cinquième de toutes les voitures en circulation et l’Islande est devenue l’un des pays leaders en matière de transition énergétique. Il est à noter que cela est notamment dû à la réduction des taxes gouvernementales sur les voitures électriques.
« Parallèlement au succès de la transition énergétique et à la réduction de la consommation de carburant du parc automobile, le nombre de personnes et le trafic ont augmenté, avec une pression croissante sur le réseau routier et la nécessité d’améliorer les infrastructures routières. Il est donc important de disposer d’un système capable de soutenir le financement de la construction et de l’entretien des infrastructures routières en fonction de leur usage.
Le gouvernement a investi dans d’importantes améliorations des transports ces dernières années en réponse à la pression croissante. Le projet de résolution parlementaire sur la stratégie des transports 2024-2038 appelle à de nouveaux développements dans le but d’assurer un transport routier fluide et sûr dans tout le pays », indique le rapport.