Un nouveau rapport d'ILGA Europe place l'Islande au deuxième rang européen en matière de droits des personnes LGBTQIA+. Il s’agit d’une hausse significative par rapport à l’année dernière et aux années précédentes.
Bien au dessus de la moyenne
Le rapport d'ILGA Europe examine et évalue les droits LGBTQIA+ dans les pays européens sur la base d'un certain nombre de critères, notamment la législation, les attitudes sociales et des facteurs connexes.
« Avec 83 points, l'Islande a grimpé à la deuxième place avec une hausse de trois places grâce à la nouvelle législation interdisant les pratiques de conversion et garantissant que les soins de santé spécifiques aux personnes trans soient basés sur la dépathologisation », note le rapport.
En fait, la position de l'Islande est bien supérieure à la moyenne de l'Union européenne de 46,81 % et de l'Europe dans son ensemble, à 41,56 %. L'Islande n'a cessé de gravir les échelons depuis 2019, où elle n'atteignait que 40,2 %.
Bons côtés et marge d'amélioration
Le rapport note que l'Islande a obtenu des résultats exceptionnelles dans les domaines de l'égalité et de la non-discrimination, de la reconnaissance juridique du genre et de l'espace de la société civile. Cela est dû en grande partie à la loi sur l'autonomie de genre, qui a codé un certain nombre de droits pour les personnes trans non binaires et binaires, ainsi que certaines protections pour les personnes intersexuées.
L'Islande pourrait s'améliorer en matière d'intégrité physique et d'asile intersexe, selon ILGA Europe. Leurs recommandations incluent « (i) inclure la mention expresse de tous les motifs OSIEGSB (orientation sexuelle, identité de genre, expression de genre, caractéristiques sexuelles) dans les politiques conçues pour lutter contre les crimes de haine », « (i) introduire des lois sur l'asile qui contiennent une mention expresse de tous les motifs OSIEGSB (orientation sexuelle, identité de genre, expression de genre, caractéristiques sexuelles) motifs OSIEGSB (orientation sexuelle, identité de genre, expression de genre, caractéristiques sexuelles) » et « (r) réformer l’interdiction des interventions médicales sur les mineurs intersexués pour qu’elle soit universelle ».
Le rapport complet sur l'Islande peut être lu ici (.pdf).