Hier soir, une recherche a été menée pour retrouver un homme qui s’était perdu près du site de l’éruption. Il a été retrouvé sain et sauf. Au départ, on pensait qu’il s’agissait de deux hommes, mais ce n’était pas le cas. Cela a été confirmé par Ásgeir Erlendsson, responsable de l’information des garde-côtes islandais, lors d’une conversation avec mbl.is.
Vu pour donner un signal SOS-besoins
Plus tôt dans la nuit, les hélicoptères des garde-côtes islandais et les équipes de secours ont été appelés sur le site de l’éruption au niveau du cratère Sundhnúkagígar pour rechercher deux personnes, mais Víkurfréttir a été le premier à signaler que les hommes étaient recherchés.
Selon Ásgeir, on pensait alors que deux personnes avaient été vues hier soir en train de donner une sorte de signal SOS en direction d’un avion passant par le site de l’éruption.
Il a déclaré que les hommes se trouvaient entre Keilir et Kistufell et qu’il n’avait pas été possible de confirmer l’identité des deux hommes, ni s’il s’agissait de scientifiques ou de randonneurs.
Une seule personne impliquée
« Il y avait un homme. L’hélicoptère l’a retrouvé et l’a ramené en ville », raconte Erlendsson.
« Il avait très froid et avait laissé son équipement avec une lampe de poche ailleurs, c’est pourquoi on pensait qu’il s’agissait de deux hommes. »
Erlendsson dit que l’homme a été placé dans un abri sûr où il sera soigné.
Les gens doivent rester à l’écart du site de l’éruption
La protection civile envoie un message clair selon lequel les gens doivent faire attention à marcher vers le site de l’éruption sur la rangée du cratère Sundhnúkagígar.
Dans une évaluation des risques publiée hier par le Met Office islandais, il est révélé qu’il existe un risque accru d’éruptions inopinées à Grindavík et que des éruptions seraient possibles à Svartsengi et au Blue Lagoon.
Hjördís Gudmundsdottir, directeur des communications du Département de la protection civile, explique à mbl.is qu’après cette évaluation de la crise, tous les intervenants ont reçu l’ordre de quitter la ville.
« Le Met Office comprend qu’il n’est pas sécuritaire d’être en ville dans ces circonstances », dit-elle.
La protection civile et la gestion des urgences ont convoqué aujourd’hui à 14 heures une réunion d’information au centre de secours de Skógarhlíð, où elles discuteront, entre autres, de la situation de logement des habitants de Grindavík et de l’évaluation des risques effectuée par le Met Office islandais.
Un risque de pollution important
Il ne peut être garanti que ceux qui s’aventurent dans la zone contre la volonté des premiers intervenants seront secourus, car l’équipe de réponse à la crise pourrait être occupée.
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La nouvelle évaluation des risques montre qu’il existe un risque accru d’éruption inopinée à Grindavík et qu’une éruption est également considérée comme possible à Svartsengi et au Blue Lagoon, dans la zone 1 sur la carte.