L'enquête conclut que la police n'est pas allée trop loin lors de la manifestation

Le Comité de surveillance de la police conclut que les agents présents sur les lieux de la manifestation à Skuggasund le 31 mai ont été prudents et ont veillé à ce que les manifestants ne soient pas blessés, injustement traités ou blessés au-delà de ce qui était inévitable dans les circonstances.

La police a utilisé du gaz poivré sur les manifestants, empêchant ainsi les ministres de bouger. Plusieurs personnes ont demandé des soins médicaux d’urgence.

Le comité conclut que la police n'est pas allée au-delà du nécessaire dans son travail pendant la manifestation et que ses actions étaient proportionnées.

Il est à noter qu’à leur connaissance aucun manifestant n’a été blessé.

Le comité a également conclu qu'il ne croit pas qu'il existe des indications d'une éventuelle conduite criminelle ou répréhensible de la part des policiers. Il ne semble donc pas nécessaire de prendre de nouvelles mesures en la matière.

Manifestation à la réunion du gouvernement

Un groupe de personnes s'est rassemblé à Skuggasund le matin du 31 mai, à l'extérieur de la réunion du gouvernement, pour protester contre l'inaction du gouvernement islandais sur la question d'Israël et de la Palestine.

La police était prête sur place.

Après la réunion, les manifestants ont bloqué le mouvement des ministres pour quitter la réunion. Les manifestants se sont allongés sur Lindargata devant la porte où les voitures ont tenté de tourner vers Skuggasund.

La police a ensuite utilisé du gaz poivré contre les manifestants pour disperser le groupe de la rue, comme l'avait décidé le comité, afin de faire passer le véhicule d'un ministre par la porte de Skuggasund.

Demandé une séquence vidéo le même jour

Des séquences vidéo montrant des policiers utilisant du gaz poivré ont été publiées dans les médias peu de temps après.

Le comité a demandé le même jour de collecter des images des caméras corporelles et des caméras de vidéosurveillance de la police.

La décision du comité indique que le comité a accès aux sources des caméras de police présentes sur les lieux et à un grand nombre de photos et de vidéos parues dans les médias.

« Ce matériel donne une très bonne vision de la scène et de la façon dont le comportement des gens a été perçu par la police et de la situation sur place », conclut le comité.

Pas libre de faire ce qu'ils veulent

La commission conclut que le droit de manifester est étendu, mais que les manifestants ne sont pas libres de faire ce qu'ils veulent.

« L'article 19 de la loi sur la police établit l'obligation d'obéir à la police. Il stipule que le public est tenu d'obéir aux ordres de la police, tels que le contrôle de la circulation, ou de maintenir l'ordre public.

Il est également indiqué que la police peut recourir à la force dans l'exercice de ses fonctions, mais que cela ne peut pas aller au-delà de ce qui est jugé approprié pour les circonstances.

Les avertissements de la police ne sont pas pris au sérieux

Dans la décision, le comité récite l'événement tel qu'il apparaît dans une vidéo de la scène.

Le comité affirme que la police a donné à plusieurs reprises aux manifestants l'ordre de quitter la rue, mais que certains manifestants n'ont pas obéi à ces ordres. La police a ensuite tenté de déplacer physiquement les manifestants, mais ceux-ci sont retournés dans la rue.

«Ensuite, un responsable de la police sur place a ordonné l'utilisation de gaz poivré, indiquant qu'ils seraient utilisés si les ordres de la police n'étaient pas suivis. Les manifestants ont également reçu un avertissement verbal leur indiquant que du gaz poivré serait utilisé s'ils ne quittaient pas la rue. Les avertissements de la police concernant l’utilisation d’armes à feu n’ont pas été pris au sérieux et les ordres de la police ont été ignorés.

Le comité estime que toutes les parties auraient dû savoir clairement ce que faisaient les policiers s'ils n'avaient pas suivi des instructions claires.

L'opération s'est déroulée conformément aux procédures de police

La commission a conclu que, sur la base des séquences vidéo et des photos, la police remplissait ses fonctions, y compris lorsque l'utilisation du gaz poivré a été décidée.

« Aucun manifestant n’a été blessé lors de cette opération. Du point de vue des images de l'affaire, qui sont nombreuses, cela montre que les policiers ont maintenu les lieux en ordre et ont veillé à ce que les manifestants ne soient pas blessés, injustement traités ou mal orientés au-delà de ce qui était inévitable dans les circonstances, conformément aux articles 2 à 13 de la loi sur la police. La Commission de contrôle de la police considère que la police n'est pas allée au-delà du nécessaire dans son travail sur les lieux et que ses actions étaient donc proportionnées.