Le procureur du district a fait appel du rejet par le tribunal du district de Reykjavik de l’affaire dite de terrorisme intérieur devant la Cour nationale, rapporte Vísir. L’avocat de l’un des accusés a exprimé ses inquiétudes quant à l’impact de cette affaire sur son client.
L’accusation reste silencieuse pendant les délibérations de la Cour nationale
Le procureur du district a fait appel du rejet par le tribunal du district de Reykjavik de l’affaire dite de terrorisme intérieur devant la Cour nationale (c’est-à-dire Landsréttur). L’accusation, selon laquelle deux hommes d’une vingtaine d’années projetaient de commettre un attentat terroriste en Islande, a été rejetée à deux reprises en raison de limitations. Cela a été confirmé par le procureur Karl Ingi Vilbergsson, qui représente le parquet, dans un entretien avec Vísir.
Selon Karl Ingi, la Cour nationale va désormais prendre le temps d’examiner l’affaire et de décider si elle doit renvoyer l’accusation au tribunal de district pour un traitement au fond. Il a ajouté que le bureau ne révélerait pas quelles seraient les prochaines étapes si la Cour nationale décidait de confirmer le licenciement. « Il faudra simplement voir ce qui se passe », a-t-il observé.
Des limites compliquant le travail de la défense
Le tribunal du district de Reykjavík a rejeté l’affaire lundi 2 octobre dernier, estimant que les limites de l’affaire entravaient la défense dans la présentation de ses arguments. Sveinn Andri Sveinsson, l’avocat de Sindri Snær Birgisson, qui fait face à des accusations dans cette affaire avec Ísidór Nathansson, a précédemment déclaré à Vísir qu’il pensait qu’il était probable que l’accusation ferait appel du rejet.
Sveinn Andri a exprimé ses inquiétudes concernant le dossier de l’accusation. « La vie de ces jeunes hommes a été ruinée. Cette affaire n’aurait jamais dû prendre cette tournure si la police l’avait traitée correctement, les avait surveillés et avait enquêté sur l’affaire de manière approfondie et appropriée. Cela n’aurait jamais donné lieu à des poursuites.
Vísir note que les procureurs ont accusé Sindri de planification d’actes terroristes, tout en accusant Ísidór de complicité dans les crimes de Sindri, alléguant qu’il lui avait fourni assistance et encouragement.
La décision de non-lieu du tribunal de district indiquait clairement qu’un moment et un lieu précis pour les actes terroristes envisagés n’avaient pas été déterminés. De même, le tribunal a jugé qu’il n’était pas clair si ces crimes envisagés devaient être exécutés dans un avenir proche ou lointain, tout en soulignant également l’incertitude quant au lieu. De plus, le nombre d’actes envisagés n’était pas clair. Par ailleurs, le tribunal a noté que ces actes étaient censés viser un groupe de personnes non précisé.