Le Premier ministre Katrín Jakobsdóttir a reçu 2 000 signatures exhortant les autorités islandaises à condamner les actions militaires israéliennes en Palestine, rapporte RÚV. Même si elle a souligné l’importance des lois humanitaires et de l’aide humanitaire pour la Palestine, elle ne s’est pas directement engagée à répondre aux revendications des manifestants.
2 000 signatures remises
Le Premier ministre Katrín Jakobsdóttir a reçu environ 2 000 signatures exigeant que les autorités islandaises condamnent les actions de l’armée israélienne en Palestine, rapporte RÚV. Une centaine de personnes se sont rassemblées ce matin devant la résidence du Premier ministre à Tjarnargata pour protester contre le conflit en Palestine. Le gouvernement y a tenu une réunion ce matin.
Katrín est sortie de la réunion pour s’entretenir avec les manifestants, où Sema Erla Serdar, militante et présidente de l’association Solaris, lui a présenté les signatures recueillies pendant deux jours. Katrín est ensuite revenue à la réunion, qui s’est terminée peu avant 10 heures du matin.
« On n’en a pas fait assez »
« Cela n’a pas suffi ; Les autorités islandaises n’ont pas condamné les crimes de guerre et les massacres perpétrés par les responsables israéliens, et nous exigeons qu’elles le fassent. Et nous continuerons à nous présenter ici si nécessaire », a déclaré Sema Erla à RÚV après le retour de Katrín à l’intérieur de la résidence.
Lorsqu’on lui a demandé si le Premier ministre avait fait des promesses, Sema a répondu ainsi : « Elle a promis d’aborder la question lors de la réunion et de continuer à plaider sur cette question. Nous verrons ce que cela signifie.
Comme l’a noté RÚV, le Premier ministre Katrín Jakobsdóttir n’a pas directement répondu si les autorités islandaises céderaient aux demandes des manifestants lorsqu’elles seraient contactées par les médias après la réunion. Elle a plutôt souligné l’importance du respect du droit humanitaire.
« Nous avons bien sûr reconnu la Palestine comme un État indépendant », a fait remarquer Katrín. « Nous avons toujours plaidé pour une solution à deux États. Nous avons soutenu la récente demande d’autorisation de l’aide humanitaire dans la région et avons alloué des fonds supplémentaires à l’aide humanitaire à Gaza. Nous insistons toujours sur l’importance du respect des lois internationales – y compris les lois humanitaires. »