Le commissaire de police de Reykjanes maintiendra les restrictions d’accès à Grindavík en vigueur depuis cinq semaines, malgré l’expiration hier de l’ordre d’évacuation du Département de la protection civile et de la gestion des urgences. La situation est en cours de réévaluation, rapporte le RÚV.
L’éruption volcanique du 14 janvier près de Grindavík a détruit trois maisons, provoqué la formation de crevasses à travers la ville et déplacé les 3 800 habitants dans un avenir prévisible. La ville avait déjà été évacuée une fois auparavant, le 10 novembre de l’année dernière, en raison d’une activité sismique. La dernière éruption du 8 février a endommagé une canalisation d’eau chaude, coupant le chauffage des maisons de Reykjanes.
Les risques d’éruption demeurent
L’accès à Grindavík sera désormais contrôlé par le commissaire de police de Reykjanes. Selon le Bureau météorologique islandais, il existe toujours un risque majeur de crevasses à Grindavík, tandis que le soulèvement de la croûte près de Svartsengi se poursuit et que la probabilité de nouvelles éruptions demeure.
« La conclusion de l’évaluation des risques de crevasse du Département de la Protection Civile et de la Gestion des Urgences est que le séjour et les activités de travail à Grindavík sont acceptables à la lumière des contre-mesures en place », a annoncé le département dans un communiqué. Les zones dangereuses de la ville ont été clôturées et leur accès limité.