La construction de barrières de protection dans la péninsule de Reykjanes a été temporairement interrompue en raison des difficultés du Bureau météorologique islandais à surveiller la qualité de l’air en raison du mauvais temps. Le projet, impliquant plus de 50 travailleurs alternant entre des équipes de 12 heures, vise à protéger la centrale géothermique de Svartsengi en cas d’éruption.
Postes de 12 heures
Environ 165 tremblements de terre ont été enregistrés depuis minuit près de la ville de Grindavík, sur la péninsule de Reykjanes. Tous étaient inférieurs à la magnitude deux et ont été détectés le long du conduit magmatique. Selon l’Office météorologique islandais (OMI), ce nombre est légèrement inférieur à celui de ces derniers jours, où environ 1 500 à 1 800 tremblements de terre étaient mesurés par jour.
En raison des difficultés rencontrées par l’OMI dans la surveillance de la qualité de l’air dans la région en raison des mauvaises conditions météorologiques, la construction des barrières de protection près de la centrale électrique de Svartsengi a été temporairement suspendue hier soir et aujourd’hui. (Svartsengi fournit de l’eau chaude, de l’eau froide et de l’électricité aux résidents de la péninsule de Reykjanes.) Dans une interview accordée aujourd’hui à Mbl.is, Arnar Smári Þorvarðarson, ingénieur en construction chez Verkís, a déclaré que l’équipe réévaluerait la situation avant de reprendre éventuellement les travaux. plus tard dans la journée, juste avant le début du prochain quart de nuit.
Arnar Smári a souligné que la première phase du projet, qui comprend la construction de barrières de trois mètres de haut, est en voie d’achèvement. Ces progrès sont particulièrement évidents dans la zone s’étendant de l’est de Grindavíkurvegur à Sýlingarfell, où une barrière relativement haute a été érigée. La construction a initialement commencé à l’extrémité nord de Sýlingarfell et a progressé vers l’ouest.
Impliquant plus de 50 travailleurs, le projet fonctionne en continu avec des équipes de 12 heures. Arnar Smári a observé que la détermination de la hauteur des barrières suit les conseils des volcanologues et les prévisions sur les coulées de lave, en ciblant au moins trois mètres mais potentiellement plus haut dans certaines régions pour s’adapter au paysage.
Le bien-être des travailleurs est mis en avant, les superviseurs les invitant à exprimer tout malaise et à proposer des réaffectations si nécessaire. Selon les rapports, l’équipe se débrouille bien dans ces conditions difficiles.