Les émissions nettes de chaque rorqual commun au cours de sa vie sont d’environ 1 770 tonnes de dioxyde de carbone. L’âge moyen des rorquals communs capturés est de 26 ans, ce qui signifie que chaque animal émet 570 tonnes de dioxyde de carbone. À partir de 27 ans, les émissions annuelles sont estimées à 1 200 tonnes, mais en chassant le rorqual commun, on éviterait le rejet d’une telle quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
On estime que chaque rorqual commun émet une quantité de dioxyde de carbone par an équivalente à celle de plus de 30 voitures, qui brûlent six litres aux cent kilomètres parcourus chaque année sur 14 000 milles.
Au cours de la dernière décennie, la chasse à longue distance a permis de capturer environ 150 animaux par an. Selon ce qui précède, les captures empêchaient ainsi 180 000 tonnes de dioxyde de carbone de s’échapper dans l’atmosphère chaque année. Cela se reflète dans un rapport du chimiste Dr Guðjón Atli Auðunsson, publié sur son site Web, www.gudjonatli.is.
Le rapport montre que la concentration de carbone organique dans le rorqual commun de 40 tonnes est d’environ neuf tonnes, ce qui correspond au carbone lié au tronc de 20 arbres d’un diamètre de 40 cm et d’une hauteur de 22 mètres. Contrairement à la végétation qui fixe le dioxyde de carbone aéroporté, le carbone lié chez les rorquals communs provient de son alimentation par des organismes marins, c’est-à-dire du carbone déjà lié. Lorsque les dépôts à long terme de carbone organique dans les sédiments profonds sont éliminés, le dioxyde de carbone est essentiellement éliminé de manière permanente, et en supposant que tout le carbone organique du rorqual commun de 40 tonnes puisse être déposé de cette manière, ce qu’Auðunsson considère comme une estimation trop généreuse, cette quantité représenterait environ 18 millionièmes de pour cent du produit total.
En fait, les carcasses de baleines au fond de la mer sont en grande partie consommées par d’autres espèces. Ainsi, l’élimination à long terme du carbone des carcasses de baleines au fond de la mer est négligeable, selon Auðunsson. Selon lui, le rapport estime que la contribution de toutes les baleines des Balaenopteridae
aux dépôts à long terme de carbone organique dans les sédiments, représente aujourd’hui environ 0,12 % du total des dépôts de carbone organique, mais il était estimé à 0,72 % avant la révolution industrielle.
Émissions élevées
Les rorquals communs transforment le carbone organique, provenant principalement du krill, en dioxyde de carbone par la respiration. Un rorqual commun pesant 40 tonnes émet environ 56 tonnes de dioxyde de carbone par an. Comparée au fait de conduire une voiture sur 14 000 km par an, qui consomme six gallons de carburant fossile par centaine de km par an, les émissions d’un rorqual commun équivaut à plus de 30 voitures de ce type par an, ou à la combustion de 35 arbres.
Rorqual commun.
Les rorquals communs capturés en Islande ont en moyenne 26 ans, selon les informations disponibles sur l’âge des animaux capturés en Islande au cours de la dernière décennie. Ils ont respiré et rejeté, en le rejetant dans l’atmosphère, ce qui équivaut à 1 200 tonnes de dioxyde de carbone au cours de leur vie, ce qui équivaut à la combustion de 740 arbres. Si l’on s’attend à ce que le rorqual commun atteigne l’âge de 70 ans en moyenne, il émettra 2 550 tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone, soit 1 200 tonnes de dioxyde de carbone équivalent à la combustion de près de 1 600 arbres, indique le rapport.
Le rapport du Dr. Auðundsson affirme que les rorquals communs libèrent de l’azote dans leurs excréments, mais principalement dans l’urine, mais cet élément serait le plus susceptible de limiter la croissance des algues en Islande. La libération de dioxyde de carbone par la respiration et le souffle des rorquals communs en Islande correspond à un taux de combustion de 15,3 tonnes de carbone organique, qui est en partie compensé par la fixation potentielle du carbone organique due aux déchets, soit 7,8 tonnes de carbone organique à la plupart. Les émissions nettes des rorquals communs en Islande représentent au moins 7,5 tonnes de carbone organique par an, soit près de 28 tonnes de dioxyde de carbone par an. Pour un rorqual commun jusqu’à l’âge de 26 ans inclus, les émissions nettes totales d’un tel animal équivaut à au moins 570 tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère des émissions nettes totales de cet animal jusqu’à l’âge de 26 ans, et de 27 à 70 ans, ces émissions nettes dépasseront au moins 1 200 tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone.
La contribution des déchets à lier le carbone organique pendant une période de 8 mois pendant l’hiver n’est pas considérée comme significative. Si cela avait un effet et que l’azote était un facteur limitant dans la croissance des algues, alors les rejets hivernaux de déchets des rorquals communs pourraient atteindre un maximum de 4 % du total de carbone fixé chaque année.
La productivité primaire totale dans la zone économique islandaise est d’environ 122 millions de tonnes de carbone par an. La proportion de matières fécales et urinaires d’un seul rorqual commun contribuerait à hauteur de six millionièmes de pour cent à la productivité primaire totale de la zone économique islandaise.
Pour l’ensemble du stock de rorquals communs en Islande, un maximum de 0,26 % de carbone organique serait distribué dans la zone économique en raison de l’augmentation de la productivité primaire. D’après le rapport du Dr. Auðunsson, les effets des baleines et des rorquals communs, en particulier, leur impact sur l’économie mondiale du carbone est minime.
(Trad. Dóra Ósk Halldórsdóttir doraosk@mbl.is)