Grindavík est plus endommagé qu’on ne le pensait

Le rationnement de l’eau chaude pourrait devenir nécessaire dans les municipalités voisines de Grindavík en raison des dommages aux infrastructures, a annoncé hier le Département de la protection civile et de la gestion des urgences. La réparation des infrastructures prendra du temps et sera coûteuse, rapporte le RÚV.

L’éruption volcanique du 14 janvier près de Grindavík a détruit trois maisons, provoqué la formation de crevasses à travers la ville et déplacé les 3 800 habitants dans un avenir prévisible. La ville avait déjà été évacuée une fois auparavant, le 10 novembre de l’année dernière, en raison d’une activité sismique. Les habitants de Grindavík attendent une décision du gouvernement sur la manière dont ils peuvent être aidés pendant leur déplacement.

La moitié de l’eau chaude gaspillée

« C’est une situation délicate », a déclaré le surintendant principal Víðir Reynisson. « L’eau chaude coule dans des canalisations sous la lave et la canalisation principale a été détruite. Heureusement, un nouveau bâtiment était en construction et a été raccordé afin qu’une partie de la ville ait de l’eau chaude, mais pas la totalité. Environ la moitié de l’eau transportée vers Grindavík s’échappe du système.

La centrale géothermique voisine de Svartsengi fonctionne à pleine capacité, mais en raison de fuites de 40 à 40 litres par seconde, d’autres municipalités voisines pourraient être contraintes de rationner leur eau chaude. De plus, il n’y a pas d’eau froide en ville, les canalisations n’ayant pas été réparées. Par conséquent, les bouches d’incendie de la zone sont hors service.

Les risques de crevasses demeurent

Un câblage temporaire est utilisé pour l’électricité, mais il a été débranché hier en raison d’un éventuel orage. La plupart des routes ont été temporairement réparées, mais de nombreuses rues restent fermées en raison des risques de crevasses. En raison du mauvais temps et d’autres conditions sur place, il n’a pas été déterminé si les réparations temporaires sont suffisamment solides pour tenir. La situation à Grindavík n’est pas bonne, selon le département, mais l’objectif est d’augmenter la sécurité jusqu’à ce que vivre et travailler en ville redevienne possible.

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