Près de 50 % de voitures électriques en moins ont été vendues en Islande depuis le début de l’année par rapport à la même période de l’année dernière. Cela se compare aux ventes de voitures particulières au 16 février. En outre, les ventes de voitures à essence et diesel ont chuté de 45 % au cours de la même période.
C’est ce qu’indique l’analyse de Brimborg des chiffres de l’Autorité islandaise des transports. Selon l’analyse, les ventes de voitures électriques se sont effondrées dans toutes les catégories, que ce soit en termes de ventes aux particuliers, aux entreprises ou à la location de voitures.
« Tout cela était prévu. On l’a signalé et prévenu, mais on ne l’a pas écouté, et maintenant nous nous trouvons dans cette situation », déclare Egill Jóhansson, directeur de Brimborg, à propos de l’impact de l’augmentation des taxes sur les ventes.
L’augmentation des impôts a un impact
Une taxe kilométrique a été imposée aux voitures électriques à la fin de l’année et, selon Egill, ce n’est pas la seule raison de l’accident, mais les effets combinés de huit mesures contre les échanges d’énergie au cours des deux dernières années se manifestent en haut.
Le PDG de BL Brynjar Elefsen Óskarsson a déclaré que le concessionnaire automobile s’attendait à une baisse de 15 à 20 % des ventes de voitures électriques par rapport à l’année précédente. Les hausses d’impôts auront un impact, mais d’autres problèmes entreront en ligne de compte.
« Je pense que les frais kilométriques ont également été un facteur. Cela ne fait aucun doute, mais il y a aussi des facteurs externes qui provoquent également des perturbations, et peut-être surtout. Il s’agit de taux d’intérêt élevés et du fait que les accords salariaux n’ont pas été finalisés. Je pense donc que de nombreux facteurs sont impliqués, et il y a eu beaucoup de ventes vers la fin de l’année dernière, lorsque ces changements se profilaient à l’horizon », explique Óskarsson à propos des raisons de la baisse des ventes.