Il y a quelques années, l’Islande a institué la semaine de travail de quatre jours. Tout s’est déroulé sans encombre et tout le monde est plus heureux depuis. C’est du moins l’histoire qui s’est répandue dans les médias étrangers.
La vérité est bien plus complexe. Premièrement, il ne s’agit pas d’une semaine de travail de quatre jours, mais d’une semaine de travail de 4,5 jours. Deuxièmement, techniquement, cela ne s’applique qu’aux travailleurs du service public. Troisièmement, même si les données préliminaires montrent que la semaine de travail raccourcie a eu de nombreux impacts positifs, il reste encore de nombreux problèmes à résoudre dans sa mise en œuvre. Et lorsque nous examinons ces problèmes, nous commençons à réaliser que les longues heures de travail ne sont qu’un des défis auxquels est confronté le marché du travail islandais – et que la réduction de la semaine de travail n’est qu’une solution parmi tant d’autres qui seront nécessaires dans les années à venir.
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