Le gouvernement envisage d’acheter toutes les propriétés résidentielles à Grindavík, mais pense toujours qu’il est trop tôt pour prendre une décision aussi radicale.
Cela a été révélé lors de la conférence de presse avec le gouvernement cet après-midi, où le gouvernement a présenté les mesures qui figurent dans les graphiques en raison des effets désastreux des tremblements de terre et de l’activité volcanique près de la ville. Tous les partis politiques ont été tenus au courant lors d’une réunion qui s’est terminée aujourd’hui peu après midi.
Augmenter les subventions pour les salaires et le logement
Katrín Jakobsdóttir, la Première ministre, déclare que les habitants de Grindavík continueront de bénéficier de subventions salariales et d’aides au logement. Le montant sera augmenté et d’autres achats d’appartements seront effectués pour résoudre les problèmes à court terme par l’intermédiaire de la société de leasing Bríet.
Elle a également déclaré qu’il était impossible de répondre de manière concluante si Grindavík était apte à résider à l’avenir. « Nous devons proposer des solutions aux habitants de Grindavík, car nous ne pouvons pas supposer qu’ils pourront rentrer chez eux dans les mois et les années à venir », déclare Jakobsdóttir.
Le gouvernement se pose donc la question de savoir s’il serait préférable d’acheter tous les appartements ou logements à Grindavík ou s’il serait préférable de permettre aux gens de récupérer la valeur nette de leur maison afin de pouvoir trouver un logement ailleurs.
Demander des conseils juridiques
Il n’a pas été décidé si les logements seraient achetés aux résidents ou s’ils seraient libérés de leurs dettes envers les établissements de crédit et, à ce stade, il serait préférable de laisser à l’avenir la décision sur la propriété du logement.
Deux objectifs vont être au premier plan. Il s’agit d’une part d’éliminer l’incertitude des habitants de Grindvík, mais aussi de se demander si le village est habitable pour l’avenir.
Elle dit qu’un avis juridique doit être demandé concernant la situation juridique qui se présenterait si le logement devait être acheté.