Depuis qu’on était arrivé en Islande, j’avais hâte de pouvoir escalader quelques pics islandais ! Problème : la majeur partie des sommets les plus hauts d’Islande sont sous des glaciers donc c’est plutôt dangereux de grimper dessus en solo, même si je connais des hikeurs français qui le font (trail sur le Vatnajökull en solo par exemple). Enfin bon, c’est assez risqué à cause des crevasses et tout et tout et il vaut mieux être accompagné par un guide. Mais comme je passais devant pour me rendre à un rendez-vous un matin la semaine dernière, qu’il faisait vraiment très beau, qu’il n’y avait encore que peu de neige sur les sommets à 1000m et que les prévisions météo étaient bonnes, je me suis dit : » C’est maintenant pour monter sur Hafnarfjall ou ça va être reporté à l’année prochaine ». De quoi joindre l’utile à l’agréable…
En plus, les objectifs étaient multiples. Je faisais de l’asthme depuis deux jours et ça ne voulait pas passer, même avec de la ventoline… je me suis donc dit qu’une bonne randonnée à l’air pur islandais allait me faire le plus grand bien ! Je voulais aussi tester comment mon corps supporte un effort en consommation lipidique – en gros puise dans ses réserves – pour un éventuel futur marathon ou autre. Je suis donc parti à jeun, sans eau, avec seulement 2 bananes que j’ai mangé au pied de la montagne pour solliciter mon organisme le plus rapidement possible. J’avais lu que la marche faisait environ 900 mètres de dénivelé sur des chemins de randonnée donc en plus c’était une bonne préparation, bien que je n’ai pas fait l’ascension en courant. Et puis tant qu’à faire, c’était une bonne occasion pour tester l’état de mes genoux, tant que j’y étais. Tout ça m’a donc décidé en quelques minutes à gravir l’Hafnarfjall. J’avais lu rapidement que ça prenait environ 2h et que ce n’était pas un trail très compliqué… me voilà donc parti, je voulais arriver au sommet de cette montagne.
Hafnarfjall
L’Hafnarfjall est les restes (ou plutôt les ruines !) d’un vieux volcan vieux selon les spécialistes de 4 à 6 millions d’année. La montagne est totalement évidée au centre, c’est le reste de l’ancienne caldeira du volcan qui fait plus de 12 kms de circonférence tout de même !
La montagne fait plus de 900 mètres d’altitude. Elle débute juste au bord du fjord, pile en face de Borgarnes, dans le continuité du pont ou presque. Si vous venez en voiture de Reykjavik par la route 1 la montagne se trouve pendant plus de 10 kms sur votre droite avant le pont qui traverse le fjord.
Hafnarfjall vient de « Höfn » qui veut dire « port » et de « Fjall » qui veut dire « montagne », ce qui veut dire donc littéralement « la montagne du port ». Borgarnes n’est pourtant pas une ville de pêcheur, mais bon…
Pour y accéder à partir de Reykjavik, il y a trois parking, sur le premier il y a des panneaux explicatifs sur la région et le volcan Hafnarfjall ; j’ai choisis de me garer au deuxième parking, 200m plus loin et moins proche de la route 1.
Ascension de l’Hafnarfjall
Ça partait pourtant mal : impossible de trouver le point de départ de la randonnée ! Ben oui : je me retrouve au pied de la montagne, avec deux massifs montagneux imposants devant moi, et il m’est difficile de savoir lequel est le plus haut.
En fait, il y a une grosse montagne en forme pyramidale sur ma gauche. J’apprendrais en rentrant après mon trail – et après moult recherche sur internet – que ce sommet de l’Harfnarfjall s’appelle le Tungukollur.
Tungukollur
Et à ma droite se trouve le reste du massif Hafnarfjall.
Hafnarfjall
Je suis plus proche du premier sommet donc il me semble plus grand, évidemment. J’hésite un moment, puis je prends la décision de me rapprocher du reste du massif montagneux car je pense que les différents pics que je vois au loin sont plus haut que la grosse pyramide que j’ai devant moi.
Me voilà donc en route. Il fait vraiment très beau… et les différents sommets du massif sont tous complètement gelé ! Le vent est assez fort en bas, et je me demande ce que ça doit donner en haut car il est connu que les vents sont très puissants au sommet. Un record – qui fait partie des 200 rafales de vents les plus rapides jamais mesurées dans le monde – a même été observé à 226,4 km/h le 10 décembre 2007… ce n’est pas rien donc.
L’ascension commence donc, sur un chemin qui peut même être emprunté par des voitures (même si l’accès est bloqué par une barrière près de la route… en fait, ce doit être un chemin pour les services d’entretien des pylônes électriques). J’arrive à une barrière qui bloque la route – sûrement pour empêcher les moutons de passer -, que j’ouvre et que je referme derrière moi.
Je commence à me rapprocher de la montagne et je peux prendre quelques zooms d’un des sommets – après de nombreuses recherches il s’agit du Katlaþúfa – ainsi que sur les falaises qui donnent sur la route 1. Le Katlaþúfa me semble pour le moment le pic le plus haut, même si je sais pas trop encore comment je vais pouvoir l’atteindre.
Katlathufa
Les falaises côté route 1 sont complètement érodées et descendent ensuite à 45° avec les restes de l’érosion. Toute la face côté route 1 est comme ça sur des kilomètres.
Hafnarfjall – Vue depuis la route 1
Puis j’arrive sur un chemin qui longue une rivière. Elle sépare le massif en 2 et j’entends les chutes d’eau qui forment ce ruisseau. En continuant ce chemin, j’arrive à voir un nouveau sommet du Hafnarfjall, celui-ci paraît très haut, peut être plus haut que celui qui est proche de moi, mais il me semble surtout difficile d’accès. Il s’agit du pic de Gildalshnúkur et il est tout aussi enneigé que le premier que j’ai vu ! Il doit pas faire bien chaud là haut, alors que moi, je commence à transpirer dans ma veste car je suis rentré dans le creux de la montagne et il n’y a donc plus une miette de vent. Du coup, j’enlève ma veste ; de toute façon, j’ai bien chaud grâce à mon pull islandais.
Ruisseau – Valée de l’Hafnarfjall
Gildalshnukur
Pour le moment, je suis encore sur un bon chemin.
Trail Hafnarfjall
Mais plus pour longtemps car j’arrive sa fin et je ne sais plus trop par où passer. Il y a une barrière, je décide de prendre à droite dans ce qu’il semble être le reste d’un chemin mais qui est devenu un mini ruisseau car la neige qui est tombée récemment a fondu. Je suis pas sûr de moi mais je me dit que le sommet est en face alors je vais par là.
Trail Hafnarfjall – Fin du chemin
Puis je retrouve « une sorte » de sentier qui longe une autre rivière. L’état de l’Hafnarfjall commence à se dégrader : moins de mousse et que de la caillasse de partout!
Trail du Hafnarfjall
Je me retrouve en face du premier sommet que j’avais aperçu, le Katlaþúfa, et je peux admirer les falaises qui le suivent et qui mènent à un autre pic. On voit d’ailleurs une autre rivière couler entre ces deux sommets.
Katlathufa
Falaises entre deux pics
À cette altitude là, même si le sommet est encore loin, on a une très belle vue sur la fin du Borgarfjordur – Fjord de Borgarnes -. La marée est très basse. Le fjord n’est pas profond du tout et il y a même plein de haut fond sableux qui ne sont plus immergés. Au fond, on voit le mont Baula qui domine la zone. Ça me rappelle que je souhaite le grimper un de ces 4 lui aussi. J’ai d’ailleurs fait quelques repérages quand on est parti dans les Fjord de l’Ouest. Le temps est toujours magnifique et à l’abris dans la montagne, je n’ai aucun vent.
Borgarfjordur – Mont Baula
Je prends quelques photo depuis les falaises, histoire qu’on les voit, justement, les falaises, et Borgarnes juste en face après le pont.
Falaise Hafnarfjall
Borgarnes
Je peux vous dire que plus je prends de la hauteur et plus je shoot à tour de bras ! Le tri a été dur tellement il faisait beau et tellement la vue depuis Hafnarfjall vaut le coup ! Bref, je conseille à tous ceux qui passent dans le coin et qui aiment marcher de faire cette randonnée s’il fait beau, ça vraiment le détour.
Cette photo est prise en direction de l’océan et au fond à droite, il y a le volcan Snaefell au loin.
Borgarfjordur et Snaefell
Je continue mon ascension. À un moment, on passe près du bord de la falaise qui longe la route… j’en profite pour admirer le panorama et faire des photos. Des fois je croise un chemin, des fois je me fraie mon propre chemin dans les cailloux, au choix !
En tout cas ça commence à grimper sévère et la pente est rude, surtout qu’il n’y a absolument pas de chemin ! Mais impossible de se perdre, il suffit de longer la falaise.
Hafnarfjall
Falaise Hafnarfjall
Un peu plus haut, j’aperçoit enfin le premier sommet accessible, et cette fois ci, il y a un chemin qui traverse toute la pente à 30° je dirais de la caldeira ! Pour le moment je marchais dans les cailloux, il est donc le bienvenue ! Je le suis jusqu’à la fin où il passe de l’autre côté du pic et où j’ai une vue magnifique sur l’océan et la partie qui m’était cachée par le sommet du Hafnarfjall.
Hafnarfjall – Chemin vers le 1er sommet
Là, je vois également le sommet Gildalshnukur de près.
Sommet Gildalshnukur
Vu d’ici c’est un reste du Hafnarfjall encore plus érodé que le reste : la montagne n’a presque plus de falaise, est beaucoup plus basse que là où je suis et est toute ronde comme une colline de mon point de vue. Derrière c’est l’océan atlantique, d’un bleu magnifique, j’ai bien fait de passer par là ce jour-là !
Reste de l’Hafnarfjall érodé
Allez, une autre petite vue de l’océan, pour le plaisir :
Vue de l’océan atlantique depuis l’Hafnarfjall
Vue d’un côté du Gildalshnukur. Je pense qu’il est possible de tenter une ascension, en prenant par la partie qui est complètement éboulée au milieu des falaises. À cet instant, je pense que c’est praticable… mais je vais me diriger vers ce qui semble être un sommet du Hafnarfjall et qui lui, est au soleil !
Gildalshnukur – Vue de côté
Vue du sommet depuis mon point de vue, il n’est plus très loin^^
Sommet Hafnarfjall
De ce côté là, c’est moins pentu que tout à l’heure ! Il y a pas mal de mousse qui n’est pas gelée contrairement au Gildalshnukur qui se trouve en face. Pour l’instant le Gildalshnukur me semble plus haut. J’atteins donc d’abord ce sommet et tout en haut il y a une borne qui indique que c’est le sommet Hafnarfjall. Il y a un « gestabok » c’est à dire un livre pour mettre un petit mot, j’en profite pour dire que M. Puffin est passé par là ! La vue au sommet est vraiment très belle, on voit l’océan, le fjord en totalité, on voit mêmes les glaciers Eiriksjökull, Thorisjökull et Langjökull qui étaient pour le moment caché par la montagne dont je vous avais parlé au début. J’en profite pour prendre plein de photos, mais je ne suis pas du tout à l’aise car de l’autre côté c’est directement un gros précipice pour rejoindre la route 1 en dix secondes chrono… Mais on en prend plein les yeux !
Vue du sommet de l’Hafnarfjall
Vue de Borgarnes du sommet de l’Hafnarfjall
Hvanneyri au fond du fjord
Vue océan atlantique du sommet de l’Hafnarfjall
J’appelle ma Puffin préférée pour lui dire que je suis arrivé au sommet… mais qu’en face de moi, il y a pic qui est plus haut et que je vais tenter de faire une petite grimpette par le chemin où il y a eu des éboulis.
Gildalshnukur
Bon, c’est un peu dur de passer là-dedans mais juste à droite il y a peut être une possibilité… je vais tenter le coup.
Gildalshnukur
Avant d’arriver dans la zone pleine d’éboulis, la mousse est complètement gelée. D’ailleurs, depuis que je suis arrivé au sommet du Hafnarfjall, le vent s’en donne à cœur-joie, et j’ai rapidement remis ma veste.
Mousse gelée sur l’Hafnarfjall
La montée est assez raide, je passe certain endroits avec l’aide de mes mains qui s’agrippent aux pierres devant tellement ça monte fort mais… ça passe ! En plus les pierres sont gelées donc ça glisse encore plus. Je fais 2-3 arrêts en montant, car le vertige s’installe et mon cœur se met à battre la chamade… Il bat plus à cause du vertige qu’à cause de l’effort, même si cette partie est plutôt sportive.
Montée Gildalshnukur
Puis j’arrive en haut et là aussi, la vue est imprenable ! Mais je ne suis pas encore au sommet du Gildalshnúkur. Voici une photo sympas à travers un petit porche naturel dans le basalte qui donne sur : le vide ! Je suis bien en haut de la falaise, pas très rassuré, mais j’ai décidé d’aller jusqu’au sommet alors je continue ma route.
Porche naturel Hafnarfjall
Je marche un peu à 2-3 m de la falaise (je ne m’approche jamais vraiment) et je retrouve un chemin sorti de nulle part qui mène tout droit au sommet que j’espère le plus haut de l’Hafnarjall.
Sommet Gildalshnukur
Voilà je suis arrivé au sommet… et la vue est magnifique vue à 360° depuis le sommet !!
Derrière Gildalshnukur
Vue sur le Hvalfjordur depuis le sommet de Gildalshnúkur, les bâtiments que l’on voit sont ceux de l’alluminerie situé à 30 kms à vol d’oiseau :
Hvalfjordur
La vue du Katlaþúfa confirme ce que je pensais : le pic sur lequel je suis est le plus haut du massif. Cool, j’ai atteins mon objectif ! On voit qu’il y a un chemin qui permet là encore d’aller sur ce pic rocheux, mais comme mon but était d’aller au plus sommet de ce vieux volcan et que j’avais la route à faire pour rentrer, je n’ai pas poursuivi ma randonnée. En plus trouver ce chemin ne me semble pas forcément évident… mais je n’ai pas cherché non plus. Au loin on peut toujours apercevoir les 3 gros glaciers de la région de Borgarnes : L’Eiriksjökull à gauche, le Langjökull au centre, et le þorisjökull à droite. Sur les photos ils ne ressortent pas trop… dommage, car on les voyait vraiment très bien ! On peut voir aussi que le sol était bien gelé encore quand j’y suis arrivé. Je laisse un petit mot de Monsieur Puffin dans le livre là aussi. D’ailleurs, il y a beaucoup moins de mots dans ce livre par rapport au premier, et presque que des islandais !
Vue de Katlathufa depuis le sommet Gildalshunkur
Vue du sommet du Hafnarfjall depuis le pic du Gildalshnúkur. On voit qu’on est nettement au-dessus là encore :
Vue de Hafnarfjall du sommet de Gildalshunkur
À l’Ouest, la vue est imprenable sur le massif montagneux qui englobe le Skessuhorn depuis le pic de Gildalshnúkur. Ce massif-là est 150 mètres plus haut environ que là où je suis et on voit qu’il n’a pas déneigé de tout l’été ! On se croirait vraiment au milieu de nulle part alors que la route 1 est à 1 km à vol d’oiseau ! Le Skessuhorn, je le tenterai sûrement l’année prochaine, comme d’autres… ils disent qu’il faut du bon materiel et que la montée n’est pas facile, ou alors avec un club, pourquoi pas !
Massif montagneux du Skessuhorn
D’ici, j’ai une très belle vue sur ce qu’il reste reste de la caldeira de cet ancien volcan. Je peux voir aussi au loin le fjord qui se sépare en 2 et le ruisseau qui a creusé en bas est le ruisseau (vous savez, celui que je vous avait montré dans mes premières photos).
Vue du reste de la caldeira depuis le Gildalshunkur.
Pour le plaisir de vos yeux j’ai trouvé sur internet un gars qui a fait un panorama à 360°C depuis ce pic : http://www.360cities.net/image/gildalshn-kur-peak . Je vous conseille d’y faire un tour !
Je profite 5 minutes du paysage, je prends l’air frais en pleine tronche (sous entendu il y a beaucoup de vent :p) et puis j’appelle Mme Puffin en commençant la descente.
Juste pour vous montrer : ce n’est pas un précipice c’est par là que je suis monté et descendu ! J’ai fait super gaffe à la descente à cette portion, en me tenant comme à la montée régulièrement les mains au sol. C’est marrant comme on a beaucoup plus le vertige quand on monte que quand on descend ! La descente se passe bien.
Hafnarfjall
Sauf que je commence à fatiguer : je n’ai rien manger et je ne suis parti qu’avec 2 bananes donc mon corps fonctionne en hypoglycémie depuis un moment déjà. D’après mon GPS, le pic de Gildalshnúkur est à environ 910 mètres de hauteur.
Lors de la descente je croise juste un couple de touriste qui me demandent si ça vaut le coup de monter : oh que oui ! Ils me demandent aussi si j’ai fait le tour complet. Ah y’avait un tour complet ? Je leur ai dit que non, que je ne connaissais pas et que de toute façon à plein d’endroit il n’y avait pas de chemin et que j’y étais allé au feeling.
Je commence à avoir mal au genou pour la descente dans les cailloux. Je décide donc de couper par des endroits plus pentus. Quelques fois j’ai plus de cailloux, quelques fois je marche sur de la mousse : super ! Il y a même des myrtilles, mais les crottes de moutons pas loin me dissuadent d’en manger… Je profite d’arriver au ruisseau en bas pour boire de la « fresh icelandic water » comme ils disent ici ! Et c’est vrai qu’elle est bonne cette flotte 🙂
Hafnarfjall – Ruisseau en cascade
Voilà première vrai rando de M. Puffin terminée ! Je récidiverai sûrement l’an prochain ! Mais en attendant il va falloir que je continue à travailler l’endurance… aller hop, y’a plus qu’à s’entrainer !
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Superbe récit, ça me donne envie de revenir uniquement pour faire des randonnées! Vivement les prochaines!
Merci Sacha 🙂
La saison des randonnées de termine pour cette année, les tempêtes se sont installées et la neige ne va pas tarder… quoique bien équipé, les treks sur glacier, on doit aussi pouvoir bien en profiter !!
À bientôt 😉
Salut,
Oui l’Islande C’est vraiment génial pour faire des randonnées de « fou » ! Là j’ai pris un exemple d’un trail facile à faire, facile d’accès, qui peut prendre la journée si on fait le tour, et qui vaut vraiment le détour s’il fait beau. Il n’est pas très connu, c’est aussi pour vous faire découvrir certains endroits qui sortent des sentiers battus. Je confirme bien que l’Islande est le pays de la randonnée, même s’il faut quand même prendre quelques précautions 😉 Bon trail du Hafnarfjall à tous et toutes !
Waouhhh, quelle belle randonnée ! A couper le souffle au sens propre comme au figuré. Les photos sont tout simplement époustouflantes et quand on les découvre, encore une fois, une petite voix vient nous chanter « What a wonderful world! ».
C’est clair que dès que le temps est dégagé, on ouvre grand les yeux sur les paysages autours de nous ! Et il en a tellement d’autres à faire… mais sûrement pas avant l’été prochain car pour le moment, les tempêtes se succèdent et les nuages sont bas, haha 😀
Rien à redire, c’est toujours aussi sublime (j’adore la vue sur Borganes).
L’hiver doit arriver à grands pas maintenant. L’occasion de faire quelques virées plus près des glaciers (en faisant très attention bien sûr :p).
C’est ce qu’on se dit à chaque fois ! Et maintenant, ça donne encore plus envie de monter pour regarder l’Islande d’en-haut 🙂
L’hiver approche, c’est sûr, même si pour le moment, c’est encore bien l’automne, à grand renfort de rafales de vents appuyées et d’averses glacées… du coup, on attendra encore un petit peu pour les glaciers 😉
Rhooo c’est toujours aussi beau ! Merci Mme Puffin pour ce nouveau débrief de vos aventures. Je suis un peu curieuse. Les enfants vont-ils dans une école française ? Ou une école islandaise ? Car j’ai entendu dire de la voix d’une allemande qui vit sur place en été (elle est guide pour les excursions baleines) que c’était une langue très compliquée (surtout au niveau de la prononciation).
Ça y’a pas à dire, c’est vraiment beau ! 🙂
Il n’y a pas d’école française en Islande. Les minis Puffins vont donc à l’école islandaise… et c’est très bien comme ça, nous en sommes très contents, haha ! Les enfants apprennent très vite et les maîtres et maîtresses ont su tellement bien les accueillir qu’ils jonglent maintenant entre les 2 langues 🙂 Cela étant, je peux confirmer – et M. Puffin également – que l’islandais est une langue très compliquée et qui n’a rien à voir avec le français ce qui corse encore le tout. Hors pays nordiques, ce sont les Allemands qui ont le moins de difficultés à la maîtriser… alors si même eux disent que c’est compliqué… 😀
Vetur er ad koma : L’hiver vient !
@yaya yayo : peut être une randonnée à faire l’été prochain?^^ Enfin il y en a tellement en Islande des supers randonnées ^^ Il suffit qu’il fasse beau et ça se transforme en moment magique 🙂
@Nantes blog : Perso je suis pas très fan des glaciers en hiver 😀 et il vaut mieux avoir un guide, ça coute donc TRESSS cher si on veut faire quelques choses d’un peu différent. Mais les randonées sur le Vatnajokull sont géniales déjà, j’espère en faire une grande l’année prochaine, qui est interdite pour le moment à cause de l’activité sismique du méchant Bardarbunga.
Je suis plutôt habituée des randonnées dans les Alpes, et ne connais pas du tout l’Islande, mais votre récit et vos photos me donne vraiment envie de découvrir d’autres paysages que mes paysages Alpestres!
C’est magnifique.
Les panoramas montagnards sont justes sublimes !! J’ai des souvenirs de ballades dans les Alpes ou dans l’Himalaya à couper le souffle ! En Islande, les reliefs sont plus bas – le plus haut sommet culmine à plus ou moins 2000 mètres -, plus éparses… et uniques car entièrement volcaniques. C’est ce qui fait toute leur singularité… et je ne peux que les conseiller aux amoureux de nature et de beaux paysages 😉
Je ne suis jamais allé en Islande mais votre blog me fait tellement envie ! On y pense depuis quelques années avec ma femme mais ça a toujours été retardé avec les nouveaux postes et l’arrivée de notre petite fille, c’est compliqué.
Cette balade a l’air magnifique à faire, même si je doute fortement de mon endurance sur ce coup ahah ! Merci pour l’article et les photos, c’est sublime 🙂
Merci ! Pour ma part, j’ai mis près de 15 ans entre le jour où, adolescente, j’ai su qu’il faudrait que je visite l’Islande et celui où j’y ai réellement posé les pieds. Comme quoi, rien ne sert de se presser 😉
Quant à la ballade, il y en a beaucoup – sublimes aussi – qui ne nécessitent aucune préparation physique… et même celle-ci peut se faire en prenant son temps sans trop de soucis d’après M. Puffin !
Toutes tes photos me donnent terriblement envie d’y retourner… L’Islande n’est d’ailleurs pas un pays où l’on va qu’une fois dans notre vie et je suis d’y retourner un jour!
Je commence à raconter mon voyage solitaire en Islande que j’ai fait cette année, le plus beau voyage de ma vie.
Attention, nous, quand on y sommes retourné, c’était pour nous y installer 😉
En tous cas, je peux comprendre que l’Islande ne t’ai pas laissé indifférent !
Merci pour ce super récit, je prépare mon voyage et je suis tombé sur ton blog par hasard. Tes photos sont incroyable j’adore celle ci elle : Vue de Katlathufa depuis le sommet . Elle est très lumineuse et me donne encore plus envie de partie
Merci ! Du coup, bon voyage et bonne découverte de l’Islande alors… et n’hésites pas à revenir nous en parler 🙂